Sylvia Bongo et Noureddin Valentin : Sortis de prison avant la décision formelle de liberté provisoire, une chronologie qui interroge

Alors que le procureur de la République a annoncé que la liberté provisoire a été accordée à Sylvia Bongo Ondimba et à son fils Noureddin Valentin par la Première chambre d’accusation spécialisée le mercredi 14 mai 2025, il ressort que l’ancienne Première Dame et son fils avaient déjà quitté la prison civile de Libreville et été placés en résidence surveillée plusieurs jours auparavant, soulevant des questions sur le déroulement exact de leur remise en liberté.
Les premières informations faisant état d’un changement dans la situation de détention de Sylvia Bongo Ondimba et de son fils Noureddin Valentin ont circulé massivement en début de semaine, autour du week-end du 10 et 11 mai.
Plusieurs sources concordantes indiquaient alors qu’ils avaient quitté l’enceinte de la prison centrale de Libreville pour être transférés et placés en résidence surveillée. Cette nouvelle avait été largement interprétée comme une forme de « libération », bien que sous contrainte.
Cependant, un communiqué lu ce vendredi 16 mais par le procureur de la République, indique que c’est seulement le mercredi 14 mai 2025 que la Première chambre d’accusation spécialisée a formellement accordé la liberté provisoire à Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Valentin.

Cette chronologie soulève une question importante : comment se fait-il que Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Valentin aient pu quitter leur lieu de détention initial et être placés en résidence surveillée autour du 10 ou 11 mai, soit plusieurs jours avant que l’instance judiciaire compétente ne statue sur leur demande de liberté provisoire et ne l’accorde officiellement le 14 mai ?
Ce décalage entre la sortie physique de prison et la décision judiciaire formelle de liberté provisoire n’est pas clairement expliqué et pourrait suggérer que le placement en résidence surveillée initial était une mesure administrative ou décidée par une autre autorité avant l’intervention de la chambre d’accusation.

Il souligne la complexité et les différentes étapes potentiellement impliquées dans ce type de procédure, où les aspects légaux et les décisions pratiques peuvent ne pas coïncider parfaitement dans le temps.
En l’état actuel des informations, Sylvia Bongo Ondimba et Noureddin Valentin bénéficient donc de la liberté provisoire accordée le 14 mai, mais leur situation reste celle d’une assignation à résidence.
Cette séquence d’événements continuera probablement de faire l’objet d’analyses et de commentaires dans les prochains jours.