Lynché sur les réseaux sociaux, l’ex-gardien des Panthères sort de sa réserve et rétablit sa vérité dans une interview exclusive accordée à Gabonallsport. L’ancien international gabonais Didier Ovono n’a pas mâché ses mots. Dans une sortie médiatique ferme et émotive, le vétéran des Panthères a réagi aux accusations virales sur les réseaux sociaux l’impliquant dans une prétendue affaire de tricherie liée à l’équipe nationale du Gabon.
Un montage malveillant et décontextualisé
« Je suis choqué par la vitesse des réactions pour me nuire », a lancé d’entrée Didier Ovono, visiblement atteint par l’ampleur de la polémique. Au cœur de la controverse, une séquence vidéo largement diffusée en ligne et accusée d’avoir sorti ses propos de leur contexte. Selon lui, les images incriminées proviennent d’une émission tronquée et manipulée, dans laquelle il racontait une anecdote sur un match disputé non pas avec le Gabon, mais avec son ancien club au Salvador. « Ils ont fait un montage mal coupé et je viens formellement répéter que le Gabon n’a jamais triché », insiste-t-il. Ovono affirme que l’histoire évoquée concernait une victoire de son club salvadorien par 2-0 grâce à deux penalties, et non une rencontre impliquant la sélection gabonaise.
Un acharnement injustifié selon Ovono
Très affecté par les répercussions de cette affaire, le gardien aux 112 sélections avec les Panthères dénonce une cabale orchestrée sur les réseaux sociaux. « C’est petit de la part de ceux-là et je regrette si l’émission a choqué les gens », confie-t-il avec amertume. « Le but n’était pas de raconter du n’importe quoi. Je n’ai jamais dit que le Gabon avait triché. Jamais ! »
Cette mise au point ferme vise à couper court aux interprétations erronées qui ont enflammé les plateformes numériques. Ovono s’interroge sur les motivations de ceux qui cherchent à ternir son image et remet en cause l’éthique de la diffusion de contenus manipulés.
Une sortie pour rétablir son honneur
En choisissant de s’exprimer dans les colonnes de Gabonallsport, Didier Ovono prend le contre-pied du lynchage numérique dont il estime être victime. Sa déclaration se veut un rappel de son engagement envers le fair-play et l’intégrité du sport gabonais. En des temps où la viralité prend souvent le pas sur la vérité, sa réaction est celle d’un homme blessé, mais debout, prêt à défendre son honneur et celui de tout un pays.
