Le Gabon numérise sa culture: lancement d’une base de données nationale des acteurs culturels

Un nouveau chapitre s’est ouvert pour la culture gabonaise. Sous l’impulsion d’Armande Longo, ministre de la jeunesse, des sports, du rayonnement culturel et des arts, chargée de la vie associative, un atelier de formation a marqué le coup d’envoi d’un projet ambitieux: la création d’une base de données nationale recensant artistes, acteurs et infrastructures culturelles du pays. Un outil stratégique pour valoriser un patrimoine aussi riche que méconnu.
Un tournant numérique pour le secteur culturel
Face à la dispersion des informations et à l’absence d’un référentiel centralisé, le ministère a lancé cette initiative avec l’objectif clair de structurer le paysage culturel gabonais. « C’est un outil puissant pour faciliter l’accès à l’information, stimuler la création artistique et faire rayonner la culture gabonaise, partout« , a déclaré la ministre lors de son allocution d’ouverture.
Une mobilisation à l’échelle nationale
Les 9 Directeurs provinciaux de la Culture, réunis à Libreville, sont les piliers de ce projet. À l’issue de l’atelier, ils ont chacun reçu un kit complet pour entamer le travail de recensement sur le terrain. Ces outils technologiques leur permettront de collecter, saisir et centraliser les données à partir de leurs régions respectives. Une démarche qui s’inscrit dans une volonté de décentralisation et d’inclusivité.
Une base de données au service de la création et du rayonnement
Cette base de données vise plusieurs objectifs: identifier les talents, accompagner les initiatives locales, mieux orienter les financements, et surtout, offrir une visibilité nationale et internationale aux artistes gabonais. Elle devrait également renforcer la coordination entre les institutions culturelles, favoriser la programmation artistique, et soutenir la planification d’événements.
Vers un écosystème culturel interconnecté
Au-delà de la simple collecte de données, c’est tout un écosystème que le ministère ambitionne de structurer. En facilitant les échanges entre créateurs, opérateurs culturels, mécènes et publics, le projet devrait stimuler l’innovation, encourager les collaborations, et créer de nouvelles opportunités économiques autour de la culture.
En somme, avec ce projet de base de données nationale, le Gabon pose les fondations d’une politique culturelle moderne, inclusive et tournée vers l’avenir. En s’appuyant sur le numérique, le pays affirme sa volonté de faire de la culture un moteur de développement et d’identité. Comme l’a souligné Mme Longo : « Ensemble, nous bâtissons l’avenir numérique de notre culture.«