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Nourredin Bongo dément toute implication de son avocate dans la fuite des vidéos

Dans une déclaration diffusée le mercredi 09 juillet 2025 sur les réseaux sociaux, Nourredin Bongo Valentin a tenu à clarifier l’origine des vidéos récemment divulguées en ligne. Le fils de l’ancienne Première dame Sylvia Bongo et de l’ex-président Ali Bongo Ondimba affirme être lui-même l’auteur de ces enregistrements réalisés durant sa détention au Gabon. Il en profite pour dénoncer les pressions exercées sur son avocate, Me Gisèle Eyué Bekale, qu’il considère injustement ciblée.

Selon Nourredin Bongo Valentin, Me Eyué Bekale se trouve depuis plusieurs heures bloquée dans son cabinet à Libreville, encerclée par des agents de la gendarmerie, notamment de la Direction générale des recherches (DGR). « Elle a été contrainte de passer la nuit dans son bureau, après que plusieurs agents armés ont pris position dans le hall et autour du bâtiment », déplore-t-il.

Pour l’ancien haut fonctionnaire, cette pression exercée sur son conseil juridique serait directement liée à la transmission, par ses soins, de plusieurs vidéos filmées secrètement pendant sa détention au tribunal de Paris. Cette instance française est actuellement saisie d’une plainte qu’il a déposée contre les autorités gabonaises, pour « enlèvement et actes de torture ».

Il précise que ces vidéos, qui montrent notamment une juge gabonaise évoquant des pressions exercées par la junte militaire pour le condamner, ont été « tournées par lui-même, sans l’aide ni la participation de son avocate ». Il insiste également sur le fait que Me Eyué Bekale n’a jamais été informée de leur existence, ni de leur transmission à la justice française, dans le cadre d’une procédure distincte de celle engagée au Gabon.

« Une justice sous pression politique »

« Ces manœuvres visent à me priver de ma défense. C’est une énième atteinte à mes droits fondamentaux », s’indigne Nourredin Bongo Valentin. Il appelle les autorités gabonaises à mettre fin aux « abus » contre son avocate, soulignant que celle-ci n’a commis aucune infraction en lien avec les éléments divulgués.

Libéré avec sa mère Sylvia Bongo Ondimba, le 12 mai dernier pour raisons de santé, Nourredin Bongo Valentin vit désormais en exil à Londres. Tous deux doivent être jugés à Libreville du 10 au 14 novembre 2025. Ils font l’objet de nombreuses poursuites judiciaires : détournement de fonds publics, corruption, blanchiment d’argent, usurpation de titre, usage de faux, et association de malfaiteurs.

Dans une précédente communication, les deux anciens membres du clan présidentiel ont dénoncé un procès à venir qu’ils qualifient de « mascarade », visant à « justifier leur spoliation, leur incarcération passée, et la prise de pouvoir par la force ».

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