Partis du Gabon avec l’espoir de briller en Turquie, Ben Kabinambele et Derrick Assoumou ont vu leur rêve tourner court du côté de Fatih Karagumruk. Une histoire faite de promesses, de malentendus… et de solidarité.
Ils étaient attendus, du moins l’espéraient-ils. Ben Kabinambele, ailier prometteur, et Derrick Assoumou, milieu offensif technique, avaient quitté le Gabon avec l’enthousiasme d’une opportunité en or: des essais dans le club turc de première division, Fatih Karagumruk. Mais leur aventure s’est brutalement arrêtée après un seul entraînement. Retour sur une mésaventure symptomatique des coulisses opaques du football moderne.
Un départ plein d’espoirs
Lorsque le média gabonais L’Union révèle que les deux jeunes internationaux s’envolent pour des essais en Turquie, la nouvelle fait vibrer les fans du National Foot 1. L’information aurait été volontairement relayée par leur agent, heureux de montrer les progrès de ses protégés. L’euphorie est alors à son comble : deux talents locaux à l’assaut de l’Europe.
La douche froide à Istanbul
Mais une fois arrivés sur le sol turc, la réalité frappe fort. Selon des sources proches du dossier, le coach de Fatih Karagumruk n’attendait ni Kabinambele, ni Assoumou. Si le club a bien couvert les frais d’hébergement et de nourriture, les joueurs n’étaient pas inscrits dans le projet sportif du moment. La raison ? L’effectif était déjà bouclé. Ils ont néanmoins été autorisés à participer à un entraînement, juste après un match amical contre Fenerbahçe.
Une décision sans appel
À la fin de cette unique séance, le verdict tombe. Le coach informe le directeur sportif qu’il ne compte pas intégrer de nouveaux éléments à son groupe. Les deux joueurs sont donc priés de quitter les lieux. Une décision sans retour possible.
Assoumou en Arménie, Kabinambele sur un siège d’attente
Devant cette impasse, l’agent tente de rebondir rapidement. Pour Derrick Assoumou, une piste est relancée en Arménie, du côté du FC Ararat. De son côté, Ben Kabinambele préfère rentrer au pays. Mais un détail administratif bloque : son billet retour pour le Gabon n’était prévu que pour le 30 juillet… en cas d’échec.
