Annonces

Championnat du monde de taekwondo : Les Gabonais tombent un à un en Chine

Depuis le 14 octobre, la ville chinoise de Wuxi vibre au rythme des Championnats du monde de taekwondo 2025. Une semaine de combats intenses, où les meilleurs athlètes de la planète s’affrontent pour la gloire.
Côté gabonais, les résultats sont pour l’instant décevants. La plupart des représentants nationaux ont été éliminés dès les premiers tours. Seuls Katalya et Lévy Obiang restent encore en lice, derniers espoirs d’un pays qui rêve d’un podium mondial.

Un parcours difficile pour les Panthères du taekwondo

Le jeune LANDOU Jérémie, primé récemment meilleur espoir lors des Taekwondo Awards 2025, faisait figure de promesse pour le Gabon. Engagé dans la catégorie des -68 kg, il a bien entamé sa compétition avec une victoire face au Dominicain Wander Gonzalez.
Mais lors du tour suivant, il s’est incliné 1 round à 2 contre le champion d’Afrique en titre, numéro 1 continental et 6e mondial. Une défaite honorable pour un athlète en pleine ascension, conscient du chemin qui reste à parcourir pour atteindre le sommet.

Chez les dames, Marindi Merveille n’a pas pu créer la surprise. Opposée à la redoutable Britannique Lauren Williams, médaillée olympique, la Gabonaise a été dominée ( 2 rounds à 0 ) malgré un combat courageux et un mental exemplaire.
Coumba Magassa, elle aussi, s’est inclinée face à une adversaire kazakhe, payant cher un manque d’expérience au plus haut niveau.

Enfin, Essogho “La Bombe” Alexandre a livré une prestation solide, avant de s’incliner 8 à 10 face au Britannique Caden Cunningham, médaillé d’argent des Jeux olympiques de Paris. Une courte défaite qui confirme que le potentiel gabonais existe, mais manque encore de constance et de préparation.

Des médailles régionales, mais un retard à l’international

Le constat est clair : malgré des résultats prometteurs au Championnat d’Afrique de la zone Afrique centrale organisé au Tchad en début de mois, le Gabon reste à la peine sur la scène mondiale.
Ces performances régionales montrent que le talent est bien présent, mais le haut niveau ne s’improvise pas. Il exige un suivi permanent, des stages internationaux, des préparations intensives et un encadrement professionnel. Des éléments qui, aujourd’hui, font cruellement défaut aux athlètes gabonais.

L’espoir reste permis

Malgré tout, l’espoir n’est pas perdu. Katalya Essoughe, Lévy Obiang, Amar Cissé, Thérence Biloghe et Esther Oyigiba, sont encore en compétition et peuvent redonner le sourire à toute une délégation.
Leur parcours symbolise la détermination d’une jeunesse qui refuse d’abandonner, même face aux difficultés.

Au-delà des résultats, cette participation rappelle une vérité essentielle : le Gabon a du talent, mais il lui manque les moyens de ses ambitions.
Si le pays veut à nouveau faire retentir son hymne sur la scène mondiale, il faudra que les promesses cèdent enfin la place à une politique sportive forte, juste et inclusive.

Articles connexes

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page