Accident TaxiGab+ à Port-Gentil : Malgré un accord sur le véhicule, la victime porte plainte

Alors qu’un terrain d’entente a été trouvé concernant les aspects matériels suite à l’accident du TaxiGab+ en avril dernier, la victime, Ezo Eyeghe, a décidé d’engager des poursuites judiciaires. Son action ne vise pas la réparation du préjudice matériel, mais la non-assistance à personne en danger de la part des employés de la société Foselev Gabon présents sur les lieux du drame. Le procès est attendu pour le 11 juin prochain.
L’affaire de l’accident de la circulation impliquant un véhicule TaxiGab+ et la société Foselev Gabon, survenu le jeudi 16 avril 2025 sur la route du Cap Lopez, continue de faire couler de l’encre.
Si le chauffeur du taxi et l’opérateur économique Foselev Gabon ont récemment trouvé un accord, notamment par l’engagement de cette dernière à fournir un nouveau véhicule au conducteur, un nouveau front judiciaire s’ouvre.
Cet accord, bien que significatif pour le chauffeur, ne clôt pas le dossier pour toutes les parties impliquées.
Ezo Eyeghe, le chauffeur de taxi, victime de cet accident, a choisi une voie distincte et courageuse. Indépendamment de l’arrangement matériel, il a déposé une plainte pour non-assistance à personne en danger.

Cette action cible spécifiquement les employés de Foselev Gabon qui se trouvaient sur la scène de l’accident mais qui, selon le plaignant, n’auraient pas apporté l’aide requise à une personne en situation de péril.
Cette démarche interpelle sur la question de la solidarité et de l’indifférence qui peut parfois prévaloir dans de telles circonstances.
La décision d’Ezo Eyeghe de saisir la justice met en lumière un aspect crucial souvent oublié. L’assistance à personne en danger n’est pas qu’un impératif moral, mais « une obligation légale clairement stipulée par l’article 249 du Code pénal gabonais ».

En choisissant cette voie, la victime entend non seulement obtenir justice pour le préjudice subi du fait de cette inaction présumée, mais aussi provoquer une prise de conscience collective.
L’audience relative à cette plainte pour non-assistance à personne en danger est fixée au mercredi 11 juin 2025, au tribunal de première instance de la cité pétrolière.
L’issue de ce procès sera suivie avec attention, car elle pourrait avoir des implications importantes sur la manière dont la responsabilité citoyenne est perçue et appliquée face aux situations d’urgence.