Le Conseil des ministres, réuni ce lundi 8 septembre sous la présidence du chef de l’État, a examiné l’exécution de la loi de finances pour l’année 2024. Les chiffres présentés révèlent une performance notable avec un excédent budgétaire et une maîtrise des dépenses, dans un contexte de transition politique et de volonté de rigueur dans la gestion des finances publiques.
L’exécution du budget 2024, arrêté en équilibre à 4 493 milliards de FCFA, fait apparaître des résultats financiers positifs.
Un solde excédentaire des opérations budgétaires s’élève à 539,8 milliards de FCFA, témoignant de la bonne tenue des recettes de l’État.
Cette performance est principalement portée par les recettes fiscales, les dons, les legs, les fonds de concours et les cotisations sociales, qui ont dépassé les prévisions.
Les recettes budgétaires ont atteint 2 977,7 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 100,3 % par rapport aux 2 970,2 milliards de FCFA initialement prévus.
Cette légère surperformance indique une capacité de l’administration à collecter les revenus attendus.Du côté des dépenses, le gouvernement a fait preuve de maîtrise.
Sur une prévision de 2 588,9 milliards de FCFA, les dépenses du budget ont été exécutées à hauteur de 2 159,8 milliards de FCFA, soit un taux d’exécution de 83,4 %.
Ce contrôle des dépenses publiques a contribué significativement à l’excédent budgétaire constaté.
Le tableau financier est cepédant complété par un solde déficitaire des opérations de trésorerie et de financement de 264,3 milliards de FCFA.
Malgré cela, le résultat final de la comptabilité générale de l’État pour l’exercice 2024 s’établit à un résultat positif de 166,1 milliards de FCFA.
