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Le Gabon sauveur de la CEMAC

Voilà qui constitue un excellent pied de nez aux autres états membres de la CEMAC qui en décembre dernier pointaient du doigt le Gabon sur la baisse des réserves de changes dans la sous-région .
En 2024, le Gabon a été le principal pourvoyeur de devises étrangères dans les caisses de la Banque des Etats d’Afrique centrale (BEAC).

Le Gabon a consommé moins de réserves de changes qu’il en a produit. Selon la BEAC, la balance nette des transactions courantes du Gabon s’est établie à 6,8 % de son PIB.

Une performance en baisse comparée au 7,9 % enregistré en 2023, mais largement suffisante pour rehausser les ses réserves de changes de la CEMAC à 4,3 mois, proche des 5 mois d’importations exigés par le Fond Monétaire International (FMI) pour les pays depédants de leur ressource naturelles.

La CEMAC reste dans le rouge bien que sur 2024, l’ensemble des réserves de changes de la sous-région Afrique Centrale s’est amélioré avec un positif de 202 milliards de francs CFA de la balance de paiements sur les économies étrangères.

La bonne performance du Gabon s’explique notamment par le refinancement d’une partie de son euro bond (payable en devises), malgré l’alerte donnée lors de la session extraordinaire de la conférence des chefs d’Etat de la CEMAC le 16 décembre dernier à Yaoundé.

Soulignons que les transactions courantes avec l’international
prennent en compte les paiements de facteurs (dividendes et intérêts aux investisseurs) et le solde des transferts nets entre des frontières internationales.

Elles ne se limitent pas à la balance commerciale (biens et services) mais prennent en compte les paiements de facteurs (dividendes et intérêts aux investisseurs) et le solde des transferts nets entre les pays. De ce fait, elles constituent un indicateur beaucoup plus pertinent sur la situation économique d’un Etat.

Outre le Gabon, le Tchad lui aussi est dans le vert avec un taux de réserves de changes estimé à 3,3 % de son PIB.

Le reste des pays de la sous-région ont des taux négatifs à l’exemple de la République Centrafricaine dont le solde est évalué à -10,8 % de son produit intérieur brut.

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