Brillant en club, Aubameyang a encore déçu en sélection

Annoncé comme le guide des Panthères, Pierre-Emerick Aubameyang a une nouvelle fois déçu lors du nul (0-0) face à la Côte d’Ivoire. Transparent, inexistant, presque fantomatique, l’attaquant star n’a jamais pesé sur le jeu gabonais. Une prestation terne qui relance la question de son rôle en sélection, et plus encore de son statut de capitaine.
Un poids plume dans un choc de poids lourds
Dans un match décisif, où chaque détail comptait, Aubameyang était attendu comme le leader technique et mental de l’équipe. Mais à aucun moment, il n’a su faire la différence. Pas de coup d’éclat, pas d’impact dans le pressing, pas de gestes capables d’entraîner ses coéquipiers. Aligné 90 minutes, il n’aura finalement été qu’un spectateur de luxe. Pour un joueur censé incarner l’âme des Panthères, le constat est brutal : Aubameyang n’a pas été à la hauteur.
L’ombre d’un capitaine
Porter le brassard, ce n’est pas seulement entrer sur le terrain avec une étiquette. C’est inspirer, motiver, élever le niveau de tout un groupe. Sur ce point, Aubameyang a échoué. Sa passivité contraste avec l’énergie déployée par d’autres cadres, capables de serrer les rangs quand la pression monte. Dans ce registre, un nom s’impose: Bruno Ecuele Manga.
Ecuele Manga, le vrai patron
Souvent critiqué ces derniers mois, le défenseur central a répondu présent dans ce choc. Solide dans les duels, rassurant dans ses interventions, il a montré l’attitude d’un véritable leader. C’est donc tout naturellement qu’il a récupéré le brassard de capitaine.
Un symbole inquiétant
Si le Gabon veut décrocher une première qualification historique à la Coupe du Monde, il lui faudra plus qu’un collectif soudé: il faudra un guide. Et pour l’heure, Aubameyang ne l’est pas. À 36 ans, l’attaquant n’a plus la même influence physique ni la même hargne qu’autrefois. Ses prestations effacées soulèvent une question de fond: peut-on encore compter sur lui comme leader ?
Alors que le Gabon continue de rêver du Mondial, il lui faudra des leaders de terrain. Ecuele Manga en a montré l’exemple. Aubameyang, lui, doit se regarder dans le miroir et rectifier le tir.