Modernisation des universités à Libreville : le point sur l’avancement des chantiers

Suite à la visite d’inspection du Ministre de l’Enseignement Supérieur cette semaine, plusieurs chantiers clés dans les universités de Libreville montrent des progrès significatifs. La livraison de nouvelles salles de classe et de logements étudiants est attendue dès la fin du mois. Une étape importante dans l’amélioration des conditions d’accueil.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Dr Simplice Désiré Mamboula, a mené une visite d’inspection sur plusieurs campus universitaires de la capitale.
L’objectif était de constater l’état d’avancement des travaux de construction et de réhabilitation engagés par l’État pour moderniser les infrastructures d’accueil et d’enseignement.
A l’Université Omar Bongo (UOB) trois bâtiments réhabilités de sa cité universitaire seront livrés d’ici la fin du mois de juillet et un quatrième opérationnel en août.

Parallèlement, huit nouvelles salles de classe sont en construction. Elles sont conçues pour accueillir jusqu’à 2 400 étudiants par jour en rotation. Une mesure clé pour désengorger les amphithéâtres.
La dynamique est observée à l’Université des Sciences de la Santé (USS), où deux bâtiments seront également livré fin juillet et un troisième fin août, en plus de son nouveau restaurant universitaire au début du mois d’août.
À l’Institut Universitaire des Sciences des Organisations (IUSO-SNE), les travaux sur les deux bâtiments mêlant salles de classe et bureaux administratifs atteignent un taux d’exécution de 83 % et 75 %.

Du côté de l’Institut National des Sciences de Gestion (INSG), la construction d’un nouvel édifice de salles de classe a atteint les 70 % d’avancement.
Quant au Centre National de la Recherche Scientifique et Technologique (CENAREST), le bâtiment administratif de l’Institut de Recherches en Sciences Humaines (IRSH) est réalisé à 60 %.
L’ensemble de ces chantiers confirme la volonté des autorités de transition de fournir des solutions concrètes aux défis de l’enseignement supérieur, avec un impact direct attendu sur les conditions d’étude pour la prochaine rentrée académique prévue en septembre prochain.