Entre démission et bras de fer: ça chauffe au Comité national olympique du Gabon

Le climat se tend autour du Programme Sport-Études lancé par le Comité National Olympique du Gabon (CNOG) et le Lycée Blaise Pascal. Quelques mois seulement après sa nomination, Florine Meynadier épouse Tchoua a annoncé publiquement sa démission de son poste de Directrice du programme. Une décision qui suscite de vives réactions.
Une démission motivée par « des raisons de conscience »
Dans un communiqué publié sur ses réseaux, Florine Tchoua explique avoir quitté ses fonctions par souci de cohérence avec ses valeurs.
« Ma foi et mon sens de la responsabilité guident chacune de mes actions (…) Malheureusement il ne m’était pas possible de le faire au Comité National Olympique Gabonais », a-t-elle écrit.
Malgré son départ, elle réaffirme son attachement au développement du sport dans le pays et son espoir de voir le programme atteindre ses objectifs pour les jeunes athlètes gabonais.
La riposte du CNOG
Le Comité National Olympique du Gabon n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué officiel, il dit prendre acte de la démission, mais dénonce la gravité des propos publiés par l’ancienne responsable.
Le CNOG annonce même vouloir saisir la justice afin que Florine Tchoua apporte les preuves de ses affirmations jugées attentatoires à l’image de l’institution, de ses dirigeants et des membres de son Comité exécutif.
Un programme en quête de stabilitéMis en place pour allier excellence scolaire et performance sportive, le Programme Sport-Études se voulait un modèle de formation intégrée pour la jeunesse gabonaise.
La démission de sa directrice et la controverse qui l’entoure soulèvent désormais des interrogations sur sa mise en œuvre et sa pérennité.
Et après ?
Alors que le CNOG annonce des démarches judiciaires, la question reste ouverte: cette affaire freinera-t-elle l’élan du Sport-Études au Gabon ou servira-t-elle au contraire de déclencheur pour renforcer la transparence et la gouvernance dans ce projet ambitieux ?