Kenza Falana, étoile montante du lancer de marteau, offre une médaille historique au Gabon !

À seulement 18 ans, la jeune athlète gabonaise Kenza Falana a inscrit son nom dans l’histoire du sport national en décrochant la médaille d’argent au Championnat d’Afrique U20 à Abeokuta, au Nigéria. Une performance aussi brillante qu’émouvante, portée par une détermination sans faille et le soutien indéfectible de sa famille.
Une médaille en argent, un exploit en or
Ce week-end à Abeokuta, tous les projecteurs se sont braqués sur la piste de lancer du marteau. En réalisant un jet de 55 mètres 42, Kenza Falana a non seulement gravi la deuxième marche du podium africain, mais elle l’a fait dans une discipline encore inexistante au Gabon. Ce résultat exceptionnel propulse la jeune athlète parmi les talents les plus prometteurs du continent.
Âgée de 18 ans, Kenza vit et s’entraîne en France, loin de sa terre natale. C’est là, dans des conditions modestes mais avec une volonté à toute épreuve, qu’elle perfectionne son art.
Le cri d’une mère, l’appel d’une nation
Derrière cette performance se cache une réalité plus dure, portée par les mots bouleversants de sa mère sur les réseaux sociaux:
« Malgré les moyens modestes de ses parents (unique source de financement de ses activités à ce jour), elle avance à la force de sa volonté et avec des rêves immenses. »
Sans soutien institutionnel, c’est sa famille et notamment sa mère, maman de six enfants, qui se bat seule pour accompagner le parcours de Kenza. Une situation qui met en lumière l’urgence d’un engagement concret des autorités gabonaises et de partenaires privés pour soutenir les jeunes talents.
« C’est le cri d’une mère à bout de souffle, qui a tout donné jusque-là et qui attend la relève des autorités et des sponsors divers. »
Une opportunité pour le sport gabonais
Le cas de Kenza Falana soulève une question plus large: combien de talents restent invisibles faute de moyens ? Son parcours est une preuve éclatante que l’excellence gabonaise existe, même dans des disciplines marginalisées. Mais pour qu’elle s’épanouisse, elle a besoin d’être entendue, reconnue et soutenue.
Et maintenant ?
L’espoir est que cette médaille d’argent ne soit pas une fin, mais un début. Que les instances sportives nationales répondent à l’appel. Que le secteur privé voie en Kenza une ambassadrice inspirante. Et que d’autres jeunes, à leur tour, puissent rêver d’exploits grâce à des infrastructures, des financements et une vision à long terme.
Kenza Falana n’a pas simplement lancé un marteau à 55 mètres. Elle a lancé un message et le Gabon ne peut pas rester sourd.