Gros coup de gueule de Didier Ndong Ibrahim après les propos de Pahé sur Sly’A
Le milieu de terrain international gabonais Didier Ibrahim Ndong a réagi publiquement, ce jeudi 30 octobre 2025, à une publication jugée offensante du caricaturiste Patrick Essono, plus connu sous le pseudonyme Pahé. Dans un message publié sur sa page Facebook, le joueur a exprimé son indignation et appelé à plus de responsabilité de la part de son aîné.
Cela fait environ un an que Didier Ndong Ibrahim partage sa vie avec la chanteuse gabonaise Sly’A. Récemment, cette dernière a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’elle attendait un enfant du footballeur, à travers une vidéo où on la voit vêtue d’une robe blanche, affichant un ventre arrondi.
Une annonce joyeuse pour le couple, mais qui a aussitôt été récupérée sur la toile. Le caricaturiste Pahé a affirmé publiquement que l’enfant attendu ne serait pas de Didier Ndong, mais de Ramesse Chabadam, artiste et connaissance de la chanteuse. Des propos qui ont rapidement provoqué une vague de réactions, entre indignation et moqueries.
Didier Ndong sort du silence
Face à cette situation, le joueur n’a pas tardé à répondre via un post Facebook adressé directement à Pahé.
« Un aîné est d’abord celui qui prend la peine d’écouter, d’analyser et de mesurer l’impact de son action vis-à-vis d’un petit frère », écrit-il, avant de dénoncer ce qu’il considère comme une atteinte à sa vie privée.
« Lorsqu’on touche à la vie privée, qu’on dénigre et insulte, ce n’est plus de l’art mais un manque de respect », poursuit-il.
Le milieu de terrain appelle à un retour à la décence et au respect mutuel, rappelant les valeurs du “vivre ensemble” et les limites que tout créateur devrait s’imposer.
Pahé, entre satire et provocations
Connu pour son franc-parler et ses caricatures au ton souvent acerbe, Patrick Essono alias Pahé s’est déjà attiré plusieurs critiques par le passé pour ses publications jugées malveillantes et insultantes sur les réseaux sociaux. Ses posts, mélange d’humour noir et de provocation, suscitent régulièrement des polémiques, au point que son nom est désormais associé à la controverse.
La justice ou l’opinion ?
Si aucune plainte n’a été déposée à ce stade, Didier Ndong conclut son message par une mise en garde :
« Je me vois contraint d’utiliser toute action en conséquence à votre silence, car force reste à la loi. »
Une phrase qui sonne comme un dernier avertissement et laisse entendre que le joueur n’exclut pas d’aller plus loin si les attaques persistent.
Entre liberté d’expression et respect de la vie privée, la frontière reste fragile, et cette affaire relance le débat sur les dérives des réseaux sociaux au Gabon.
