Prévue en mars dernier, l’élection à la présidence de la Fédération gabonaise de football (Fegafoot) aura finalement lieu samedi 21 avril. Cinq candidats sont en lice, dont Pierre-Alain Mounguengui, le président sortant. Au Gabon, cette échéance est considérée comme un tournant, alors que le football local se porte très mal.
« Nous sommes un petit pays, peu peuplé, potentiellement riche. Cela ne devrait pas être si compliqué d’avoir un football qui fonctionne bien. Eh bien, c’est tout l’inverse qui se produit. Tout ou presque va de travers », regrette à JA une source locale. Le report de l’élection, sur injonction de la Fifa, avait déjà fait mauvais genre.
<<On a parfois l’impression d’assister à une campagne pour l’élection à la présidence de la République… >>, souligne Rémy Ebanega
Et la tension qui précède ce samedi 21 avril, jour de l’élection, n’a pas échappé à Rémy Ebaneg, l’ancien international désormais président de l’influente Association nationale des footballeurs professionnels du Gabon (ANFPG). « C’est chaud. On a parfois l’impression d’assister à une campagne pour l’élection à la présidence de la République… »