Lorenzo Nyambit: « La Panthère » qui rugit dans le MMA

Crédit Photo: Nzila Webzine
Sur le ring comme dans la cage, il avance avec la détermination d’un félin traquant sa proie. Lorenzo Nyambit, jeune combattant franco-gabonais né à Rouen, s’impose comme une étoile montante du MMA, porté par une ambition claire: représenter le Gabon avec honneur sur la scène mondiale.
Encore inconnu du grand public il y a quelques mois, Nyambit, surnommé « La Panthère », commence à faire parler de lui dans les cercles spécialisés. En seulement six mois de pratique dans les arts martiaux mixtes, il affiche déjà un début de carrière sans faute: deux combats, deux victoires, tous disputés sous la bannière de la Fédération française de MMA (FMMAF).
Mais Lorenzo n’arrive pas de nulle part. Il s’est d’abord forgé dans la dure école de la boxe anglaise pendant trois ans, cumulant sept victoires pour deux défaites. Depuis deux ans, il n’a plus connu la moindre défaite. Ce socle solide en striking a été complété à la hâte mais efficacement par une initiation au grappling et au jiu-jitsu brésilien, amorcée seulement un mois avant ses débuts officiels en MMA. « Le MMA, c’est plus d’opportunités pour moi », explique-t-il. Une phrase simple, qui en dit long sur sa vision du sport et de sa trajectoire.
Aujourd’hui engagé dans la catégorie des 70 kg, Lorenzo s’entraîne avec rigueur au sein d’une équipe professionnelle : coachs techniques, manager dédié et cellule communication l’accompagnent dans chaque étape de sa progression. Un environnement structuré qui reflète une stratégie de carrière déjà bien pensée.
Mais plus qu’un compétiteur, Lorenzo Nyambit se veut aussi ambassadeur. Fier de ses racines, il rêve de défendre les couleurs du Gabon dans les compétitions internationales. Et il envoie un message fort à la jeunesse de son pays. « J’encourage tous les jeunes Gabonais à s’entraîner. On a besoin d’hommes forts, et j’aimerais voir mon pays grandir dans le sport », déclare-t-il.
Son parcours, encore naissant, s’inscrit dans une dynamique de renouveau pour le sport gabonais. Et si ses griffes continuent de trancher dans les cages comme il le fait depuis ses débuts, « La Panthère » pourrait bien marquer de son empreinte l’histoire du MMA africain.