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Le Burkina Faso supprime les frais de visa pour les Africains: un pas décisif vers une Afrique sans frontières

Le Ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police, Mahamadou Sana, a annoncé une mesure historique: « Désormais tout ressortissant d’un pays africain désirant se rendre au Burkina Faso ne déboursera aucune somme pour s’acquitter des frais de visa. » Cette décision, rendue publique hier, marque un tournant majeur dans la politique migratoire du pays et s’inscrit dans la dynamique d’intégration africaine et de libre circulation des personnes sur le continent.

Un geste fort pour l’unité africaine

En supprimant les frais de visa pour les ressortissants africains, le Burkina Faso envoie un signal clair: l’avenir du continent passe par l’ouverture des frontières et la mobilité des peuples. Cette mesure s’aligne sur les idéaux de l’Union Africaine qui promeut depuis plusieurs années la création d’un « passeport africain » et la libre circulation entre les pays membres.

Les pionniers de la libre circulation

Le Burkina Faso rejoint ainsi un cercle restreint mais symbolique de nations africaines qui ont déjà pris l’initiative de lever les barrières frontalières:

  • Bénin 🇧🇯
  • Gambie 🇬🇲
  • Ghana 🇬🇭
  • Kenya 🇰🇪
  • Rwanda 🇷🇼
  • Seychelles 🇸🇨

Ces États, en facilitant l’entrée des Africains sur leur sol, favorisent les échanges économiques, culturels et humains indispensables à la construction d’une Afrique forte et solidaire.

Un impact attendu sur l’économie et le tourisme

La suppression des frais de visa devrait stimuler le tourisme régional, accroître les opportunités commerciales et renforcer les liens entre communautés. Pour les citoyens africains, cela signifie moins de tracasseries administratives et davantage de liberté de mouvement. Pour les États, c’est une opportunité d’attirer plus de visiteurs, d’investisseurs et de partenaires.

Vers une Afrique sans frontières ?

Le geste du Burkina Faso appelle à une dynamique collective. Si davantage de pays africains s’engagent dans cette voie, l’Afrique pourrait devenir un espace réellement intégré où les frontières cessent d’être des freins pour devenir des passerelles.

Un clin d’œil au Gabon et aux autres pays africains

En prenant cette décision courageuse, le Burkina Faso démontre qu’un autre modèle de coopération est possible en Afrique. Il appartient désormais aux autres nations, notamment le Gabon, de suivre cet exemple et d’ouvrir leurs frontières aux Africains. C’est à ce prix que le rêve d’une Afrique unie, libre et prospère pourra enfin devenir réalité.

MBOLWE MEDIA NEWS

Détenteur d'une Licence en Sociologie (parcours Travail et Organisations) et d'un Master en Qualité Hygiène Sécurité Environnement, je suis un jeune africain, journaliste dans l'âme, amoureux de sport, de musique (éclectique), de la vérité, du savoir et de la justice.

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