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Droits de l’homme : la Cours africaine de justice saisie par HPO

Affaire HPO: La cours africaine des droits de l'homme saisie

Recherché par les autorités et en exil forcé depuis quatre mois, Hervé Patrick Opiangah a saisi la Cours africaine des droits de l’homme. L’information a été rendu public dans la journée du mardi 1er mars 2025 par ses avocats.

Après les points de presse, les recours déposés à la Cour constitutionnelle, à la Cour d’appel, au Conseil d’Etat et de la Cour des comptes et malgré les plaidoyers devant le Parlement, le corps diplomatique et la conférence épiscopale Hervé Patrick Opiangah a décidé de franchir un cap.

Lundi 31 mars, le président de l’Union pour la Démocratie et l’Intégration Sociale (UDIS), a déposé une requête devant la cours africaine des droits de l’homme.

Une démarche entreprise afin de《 faire valoir ses droits face au complot dont il est victime 》 ont expliqué ses avocats.

Ancien ministre des mines dans le premier gouvernement de transition nommé en septembre 2023, Hervé Patrick Opiangah est en exil forcé depuis novembre 2024.

Sulfureux homme d’affaires, il est recherché par la justice gabonaise pour des faits présumés d’inceste sur sa fille Élisabeth.

Les forces de défense et de sécurité, « lourdement armées et encagoulées » ont investi son domicile « sans mandat » dans la nuit du 20 au 21 novembre, et mené des perquisitions au siège d’une de ses entreprises. Une opération qualifiée de « forfaiture judiciaire » par la direction de son parti.

Pour ses proches, HPO, comme il est surnommé, est victime d’une cabale politique orchestrée par le pouvoir de Brice Clotaire Oligui Nguema depuis son appel a voté 《Non》lors du référendum sur la nouvelle constitution.

《 L’utilisation de l’appareil militaire et policier de l’Etat gabonais contre Monsieur Opiangah et le maintien abusif de procédure judiciaire à son encontre l’empêche d’obtenir justice devant les juridictions gabonaises 》, affirment les conseils de l’intéressé.

La démarche menée auprès de l’instance judiciaire continentale, pourrait permettre à Hervé Patrick Opiangah de rentrer « en toute sécurité » au pays et sauver ses entreprises, actuellement « asphyxiées » par la procédure en cours, et de « récupérer son patrimoine ».

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