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Retour vers l’anonymat: Sidney Obissa quitte la Bulgarie pour l’oubli en National

Après un passage furtif en D1 bulgare avec Levski Krumovgrad, Sidney Obissa revient en France… pour signer à l’US Orléans en National. Un transfert qui pose plus de questions qu’il n’apporte de réponses sportives.

Un come-back qui ressemble à une marche arrière

Sidney Obissa, défenseur central de 23 ans, pensait sans doute trouver un second souffle en Bulgarie. Après seulement six mois sous les couleurs du modeste Levski Krumovgrad en première division bulgare, le revoilà en France. Mais pas en Ligue 2, encore moins en Ligue 1. Non. Direction le National, troisième division hexagonale, avec un contrat signé à l’US Orléans pour la saison 2025-2026. Un atterrissage brutal plus qu’un retour triomphal.

De la D1 bulgare à la D3 française : une trajectoire descendante

Si partir à l’étranger est souvent vu comme une étape d’émancipation pour les jeunes joueurs français, le cas Obissa interroge. Formé en France, passé par Caen puis la sélection gabonaise, le défenseur avait trouvé refuge à l’Est, comme beaucoup de joueurs en quête de temps de jeu. Mais six petits mois plus tard, le voilà déjà de retour. Aucun but, peu de matchs référents, une visibilité quasi nulle : son séjour bulgare s’apparente davantage à une mise entre parenthèses qu’à un tremplin.

Quant à l’US Orléans, qui végète depuis plusieurs saisons dans l’antichambre du football professionnel, ce recrutement a tout de la prise de risque minimale. Un joueur jeune, international (certes, mais dans une sélection modeste), au CV à peine réchauffé, pour garnir un effectif sans saveur.

Orléans, l’énième plan B d’un joueur sans cap clair

Obissa à Orléans, c’est un peu l’histoire d’un joueur dont la boussole tourne à vide. À seulement 23 ans, son parcours ressemble déjà à celui d’un éternel espoir jamais confirmé. Ce retour en France, loin des projecteurs, montre surtout que les opportunités s’amenuisent.

Alors certes, Obissa aura du temps de jeu. Mais à quel prix ? Celui de l’anonymat d’un championnat où les tribunes sonnent creux et les projecteurs brillent surtout par leur absence.

Un transfert symptomatique d’un football à bout d’idées

Sidney Obissa, comme beaucoup d’autres, semble pris dans une spirale de choix par défaut. Ce mercato, au lieu d’être celui de la relance, ressemble davantage à une fuite en avant vers une carrière qui patine. Le National a bon dos : il accueille encore et toujours ces exilés déçus, revenus au bercail faute de mieux. Et l’US Orléans, malgré sa bonne volonté, continue de bricoler son avenir avec les miettes du marché.

MBOLWE MEDIA NEWS

Détenteur d'une Licence en Sociologie (parcours Travail et Organisations) et d'un Master en Qualité Hygiène Sécurité Environnement, je suis un jeune africain, journaliste dans l'âme, amoureux de sport, de musique (éclectique), de la vérité, du savoir et de la justice.

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