La province du Haut-Ogooué est le théâtre de deux affaires tragiques quasi simultanées qui ont suscité une vive émotion. À Franceville et à Moanda, deux jeunes mères sont accusées d’avoir ôté la vie à leur propre enfant dans des circonstances que les enquêtes judiciaires s’efforcent d’éclaircir.
À Franceville, le drame s’est déroulé dans le 4ème arrondissement, rapporte le quotidien l’Union dans sa parution du lundi 1er septembre 2025.
Une femme de nationalité congolaise âgée de 27 ans, identifiée comme Naomie Likibi, a été arrêtée par les gendarmes de la brigade de Mbaya. Il lui est reproché d’avoir causé la mort de son nouveau-né.
Selon les premiers éléments de l’enquête, Mme Likibi aurait accouché dans des conditions particulièrement précaires, ce qui l’aurait conduite à commettre cet acte irréparable.
Après la découverte du corps du nourrisson, les Officiers de police judiciaire (OPJ) se sont rendus sur les lieux pour les constatations d’usage.
Placée en garde à vue, la mise en cause devait être présentée devant le procureur de la République près le tribunal de première instance de Franceville pour répondre de ses actes.
Quelques jours plus tard, un fait divers similaire a été signalé à Moanda, chef-lieu du département de la Lébombi-Léyou. Une jeune Gabonaise de 19 ans, Patience Boundama, est accusée d’avoir étouffé son enfant âgé d’un an, à l’aide d’un oreiller.
Après avoir commis les faits qui se seraient produits aux environs de 23h30, la jeune mère aurait pris la fuite, déclenchant un avis de recherche de la part des autorités judiciaires.
Activement recherchée par les Forces de défense et de sécurité (FDS), elle a finalement été appréhendée par les pandores alors qu’elle se cachait chez un ami.
Le décès de l’enfant a été confirmé par un médecin légiste de l’hôpital départemental. Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Moanda pour faire toute la lumière sur les circonstances exactes de ce drame.
Ces deux affaires soulèvent de lourdes interrogations dans la province. Les deux mères présumées auteures de ces actes ont été mises à la disposition de la justice, qui devra déterminer les motivations et les responsabilités dans chacune de ces tragédies.
