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Transport maritime : un système d’identification dans les navires à l’étude au Sénat

Le gouvernement gabonais s’engage résolument dans la modernisation et la sécurisation de ses eaux.
Le ministre des Transports et de la Marine Marchande, Monsieur Jonathan IGNOUMBA, a récemment présenté devant les sénateurs deux projets de loi cruciaux, dont l’un prévoit de rendre obligatoire l’installation d’un système d’identification à bord de tous les navires évoluant dans les eaux gabonaises.

Cette initiative marque une étape significative dans la politique de gouvernance maritime durable du pays. L’objectif principal de ce projet de loi est de renforcer la surveillance et le contrôle du trafic maritime.

En imposant un système d’identification, les autorités espèrent améliorer la connaissance de la situation en mer, faciliter le suivi des navires et par conséquent, accroître la sécurité globale.

Le système d’identification obligatoire permettra aux autorités maritimes de mieux réguler les mouvements des navires, de prévenir les activités illicites telles que la pêche non déclarée, la piraterie ou le trafic, et d’intervenir plus rapidement en cas d’incident ou d’urgence.

Cette mesure s’inscrit directement dans les efforts visant à moderniser les outils de gestion maritime du Gabon et à se conformer aux exigences internationales en matière de sûreté et de sécurité en mer.

L’obligation d’équiper les navires de systèmes d’identification n’est pas une démarche isolée. Elle est une pratique largement répandue et souvent exigée par les conventions maritimes internationales (comme la Convention SOLAS pour les navires de certaines tailles, qui rend obligatoire le Système d’Identification Automatique ou AIS).

De nombreux pays côtiers, confrontés aux mêmes enjeux de sécurité, de surveillance de leurs zones économiques exclusives et de lutte contre les activités illégales en mer, ont déjà mis en place des réglementations similaires.

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Jonathan IGNOUMBA a également présenté un second projet de loi visant à renforcer le cadre juridique pour la répression des actes de pollution marine par les navires.

Une démarche qui témoignant de la volonté du gouvernement de protéger activement l’environnement marin et de sanctionner plus sévèrement les pollueurs.

L’examen de ces projets de loi au Sénat représente une étape clé dans le renforcement du dispositif législatif gabonais pour une gestion maritime plus sûre, plus transparente et plus respectueuse de l’environnement.

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