

Le régulateur du secteur bancaire de la CEMAC a officialisé le relèvement du capital social minimum des banques à 25 milliards de francs CFA, contre 10 milliards actuellement. Celui des établissements financiers passera de 1 à 4 milliards FCFA.
Cette décision a été validée à Libreville, où la Commission Bancaire d’Afrique Centrale (COBAC) a accordé un délai de quatre ans, de janvier 2026 au 31 décembre 2029, pour que les établissements se conforment.
Cette mesure représente un défi de taille pour une grande partie du secteur. Selon une étude d’août 2025 portant sur 53 banques de la zone, 77,36 % d’entre elles disposent d’un capital social compris entre 10 et 20 milliards de FCFA.
Seulement 15,09 % des banques affichent déjà un capital d’au moins 30 milliards de francs CFA, tandis que 5,66 % se situent entre 20 et 30 milliards.

Cette réforme, destinée à renforcer la résilience du système financier, s’inscrit dans une tendance régionale.
En décembre 2023, l’UEMOA avait déjà porté le capital minimum de ses banques à 20 milliards de FCFA, avec un délai de trois ans.
La CEMAC se montre donc plus exigeante sur le montant, mais plus souple sur le calendrier.



