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Législatives et Locales : La CNOCER en retard, les candidats impatients et inquiets

Un vent d’incertitude souffle sur la classe politique gabonaise. Alors que le pays se prépare pour les élections législatives et locales, un retard dans le calendrier électoral suscite interrogations et impatience chez de nombreux candidats. La période de recours pour ceux dont les dossiers pourraient être invalidés, est théoriquement achevée, mais la publication des listes de candidatures par la Commission Nationale d’Organisation et de Coordination des Élections et du Référendum (CNOCER) se fait toujours attendre.

Au cœur du problème, un décalage entre les prévisions et la réalité. Le calendrier officiel, diffusé par le Ministère de l’Intérieur, stipulait que l’examen des dossiers de candidature par la CNOCER devait se tenir du 14 au 16 août.

S’en suivait une période de trois jours, du 17 au 19 août, allouée aux candidats pour déposer d’éventuels recours auprès de la Cour constitutionnelle ou des tribunaux administratifs.

Or, à ce jour, les candidats sont toujours dans le flou. Ils ne savent pas si leurs dossiers ont été acceptés ou rejetés.

Geoffroy Foumboula Libeka Makosso, Député de la Transition, a tenu s’exprimer sur le sujet, donnant quelques clarifications.

Dans un post sur les réseaux sociaux, il a reconnu le retard, estimé à « quatre jours ». « Les recours ne peuvent être effectifs qu’après publication officielle des résultats des examens des dossiers de candidature déposés », a-t-il logiquement rappelé.

Le législateur a ainsi souligné le caractère « prévisionnel » d’un tel calendrier, qui peut être « confronté à certaines réalités ». Cette phase de validation est une étape importante, compte tenu du nombre de sièges à pourvoir.

« L’examen des dossiers a débuté le 8 août, et la tâche s’avère ardue pour les commissaires en charge de statuer sur la validité de milliers de candidatures pour les élections des députés, des conseillers départementaux et municipaux », a indiqué un responsable du Ministère de l’Intérieur.

Ce contretemps met en lumière la complexité de l’organisation de ces scrutins qui doivent marquer definitivement la fin du processus de transition.

Alors que le premier tour est fixé au 27 septembre 2025, la pression monte sur la CNOCER pour finaliser ses travaux et permettre au processus de suivre son cours dans la transparence et le respect des droits de chaque candidat.

Les regards sont désormais tournés vers l’institution dirigée par le Ministre de l’Intérieur, Hermann Immongault.

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