Hormis quelques exceptions, la plupart des joueurs gabonais évoluent dans des championnats ou des clubs mineurs à l’étranger. Il fût un temps, l’un d’entre eux était en Irak, un pays qui fait plus parler pour son instabilité politique que pour le football. Il y a vraiment de quoi s’interroger.
L’arbre qui cache la forêt
Quand on pense aux joueurs gabonais de l’étranger, ce sont des noms ronflants qui viennent à l’esprit. On pense notamment à la carrière remarque de Pierre-Emerick Aubameyang, passé par Saint-Étienne, le Borussia Dortmund, Arsenal, Barcelone où encore Chelsea. On pense aussi à Mario Lemina, passé par l’Olympique de Marseille, la Juventus Turin, Wolverhampton en Premier League (ndlr, championnat d’Angleterre de premier division) et qui sort d’une grosse saison avec Galatasaray. À la limite, on peut aussi penser à Denis Bouanga qui revit au Los Angeles FC ou à Guélor Kanga, qui a écrit une belle histoire à l’Étoile Rouge de Belgrade.
Et les autres ?
Pour les autres, s’ils ne sont pas dans des championnats mineurs comme Ngouali en Norvège, des rumeurs les envoient en Algérie comme Randy Essang Matouti. Hier par exemple, l’actualité du mercato était un peu agitée avec notamment les signatures de Johann Obiang à l’US Orléans (National) et de Royce Openda aux Girondins de Bordeaux (National 2).
Qu’est-ce qui coince ?
Ce serait trop facile de parler du talent car même c’est important, c’est la base, le sport de haut, c’est plus une affaire de travail et de discipline avant tout. Il faut être impliqué et appliqué à 100% voire plus. Naturellement, il faut aussi avoir une hygiène de vie irréprochable.
Par ailleurs, il faut aussi avoir un bon agent. Dans le monde du football actuel, il faut avoir des bonnes connexions pour atteindre les sommets.
