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Le président de l’USB, Billy Bendo Edo, condamné à un mois de prison dont 15 jours ferme

Jeudi 28 août 2025, le Tribunal de Première Instance d’Oyem a rendu son verdict dans l’affaire opposant le Ministère Public et NGUEMA EBANG TOUNG Paul-Lambert (dit Lazard-Lumière) au prévenu BENDO EDO Billy, président de l’Union Sportive de Bitam (USB), poursuivi pour violences, voies de fait et injures, conformément aux articles 230 et 286 du Code pénal. Le tribunal l’a condamné à 30 jours de prison, dont 15 ferme et 15 avec sursis, assortis d’une amende de 200.000 FCFA. Cette décision intervient dans un contexte déjà tendu autour du club bitamois et de ses dirigeants.

L’affaire trouve son origine dans le conflit opposant le dirigeant bitamois à Paul Lambert Nguéma Ebang, alias Coach Lumière. Ce dernier, déjà incarcéré à la prison centrale d’Oyem pour pédophilie et harcèlement sexuel, avait été confronté à des accusations de violences, voies de fait et injures dirigées cette fois contre Billy Bendo Edo.

La décision du tribunal

Le verdict est tombé ce jeudi 28 août 2025 en matinée : le président de l’USB a été reconnu coupable et aussitôt conduit à la prison centrale d’Oyem. Une situation inédite qui fait que plaignant et prévenu se retrouvent désormais dans la même prison.

Un coup dur pour l’Union Sportive de Bitam

Cette condamnation crée une onde de choc au sein de l’USB, club historique du football gabonais, et suscite des inquiétudes à quelques semaines de la reprise du National Foot 1. Pour de nombreux observateurs, cette décision illustre l’application stricte de l’adage : « la loi est dure, mais c’est la loi ».

Une image ternie du football gabonais

Entre les affaires judiciaires de Coach Lumière et désormais l’incarcération de Billy Bendo Edo, le football gabonais se retrouve à nouveau éclaboussé par des scandales extra-sportifs qui fragilisent sa crédibilité.

Reste à savoir si le président de l’USB fera appel de cette décision, mais pour l’heure, le constat est clair : les rivalités et dérives personnelles continuent de peser lourdement sur l’image du sport roi au Gabon.

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