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Activités portuaires : Logimar, NGV et l’Oprag accusés de raquettes et d’abus de pouvoir.

Une situation explosive au port môle de Libreville et celui de Port-Gentil. Plusieurs jeunes transitaires essentiels à la chaîne logistique du pays, dénoncent un véritable système de prédation et d’abus orchestré par des compagnies maritimes tels Logimar et NGV, avec la complicité active de certains responsables portuaires. Entre hausses de prix injustifiées, blocages abusifs et obstructions délibérées, ces jeunes patriotes sont pris en otage, leur activité asphyxiée par des pratiques dignes du racket et de la corruption.

Les témoignages sont accablants et concordent. Opérer au port est devenu un parcours de combattant semé d’embûches pour les petites et moyennes entreprises de transit. Au premier rang des accusés, les compagnies maritimes Logimar et NGV, dont les pratiques sont fustigées avec virulence.

Logimar est particulièrement visée pour ses « hausses excessives et injustifiées » du prix au kilo, transformant le transport de marchandises en une épreuve financière intenable pour les transitaires et leurs clients.

« Nous sommes obligés de donner nos colis à des passagers qu’on connaît. Les compagnies bloquent nos colis, en nous faisant croire que c’est perdu ou alors ils augmentent le prix du kilo », s’indigne Aimard, un jeune transitaire.

La situation serait tout aussi délétère à Port-Gentil où des responsables portuaires sont pointés du doigt pour leur rôle dans cette machination.

Le Commandant Boussougou Hervé, Commandant adjoint de l’Office des port et rades du Gabon (Oprag) à Port-Gentil, et un certain « Ali » présenté comme le chef des porteurs, sont nommément accusés de « nuire » aux agences de transit.

L’accès même au quai, pourtant indispensable à leur travail, serait délibérément entravé malgré des sommes versées pour l’obtention des cartes d’accès.

Le « Commandant Hervé » utiliserait son titre pour « chasser » les transitaires et les « influencer », dans ce qui ressemble fort à un abus d’autorité flagrant.

« Nous n’avons plus de contrat. L’Oprag en connivence avec ses compagnies a mis nos agences hors du port sans aucune raison. Que ça soit à Libreville comme à Port-Gentil, nos kiosques sont à la poubelle » témoigne une jeune transitaire ayant requis l’anonymat.

Face à ce qui s’apparente à une véritable entreprise de sabotage économique et à des comportements relevant de la corruption, ces jeunes transitaires, qui rappellent être en règle et disposer de tous les documents légaux nécessaires, lancent un appel urgent aux plus hautes autorités du pays.

Ils exigent le respect de leurs droits et la mise en place d’un cadre de travail « équitable et transparent », seul gage d’un développement harmonieux de l’activité portuaire et d’un soutien réel à l’entrepreneuriat local.

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