
Rendu célèbre par la qualité de ses soins et par feu Édith Lucie Bongo, ex première dame qui y exerçait en tant que médecin, la polyclinique El-Rapha semble avoir perdu de sa superbe. Alors que le suivi médical régresse, les services annexes, à l’exemple de la restauration pourraient vous porter le coup de grâce.
Une structure sanitaire, qu’il s’agisse d’un modeste dispensaire de quartier ou d’un centre hospitalier régional un est lieu où l’humain est censé recouvrer la santé.
Une approche avec laquelle la polyclinique El Rapha n’est visiblement pas d’accord. Entre la prise en charge tardive des malades, et la salubrité des lieux, il semble que la sécurité des patients n’y soit plus du tout garantie.
L’alimentation, pilier la récupération et d’une bonne santé, est aux abonnés absents. L’administration de la polyclinique interdit aux familles d’apporter des repas sains à leurs proches hospitalisés, préférant leur servir des asticots à la place.
« À ma première journée d’hospitalisation, on m’a servi du couscous et des légumes, mais à ma grande surprise, il y avait un aliment spécial, des asticots vivants » rapporte une patiente ayant requis l’anonymat.

L’administration de l’hôpital alertée, avancera la thèse d’une « conserve contaminée » et va s’empresser de rassurer la patiente et ses proches que « pareil chose ne se reproduira plus ».
Mais les mauvaises habitudes sont têtues…
Moins de 24 H après, voici qu’un autre plat, du riz aux haricots rouge cette fois-ci et avec toujours plus d’asticots, sera servi à la même patiente.
« J’ai cru à une mauvaise blague, d’autant plus que je suis enceinte. Je me suis demandé s’ils étaient sérieux. J’ai directement appelé mon conjoint pour qu’il me fasse sortir d’ici. » S’est-elle insurgée !
L’administration de la structure, contactée, s’est contenté de présenter ses excuses « les plus sincères ».

De qui se moque-t-on ?
Si la même situation se répète alors que vous avez rassuré que ça n’allait plus arriver, c’est qu’il n’y a pas de suivi.
Dans quel but El Rapha sert-il des asticots à ses pensionnaires ? Est-ce pour les faire tomber malade et de les garder ainsi hospitaliser afin d’augmenter la facture et de s’en mettre plein les poches ?
Joint par la rédaction, ni la direction, ni le personnel soignant n’ont donné suite à nos demandes d’explications.
Ce cas d’insécurité alimentaire flagrant interpelle quant à la salubrité et aux conditions d’hospitalisation des lieux qui sont censés nous redonner pleine santé.

Les autorités compétentes en tête desquelles le ministère de la Santé ne peut plus fermer les yeux face à ces structures qui s’apparentent plus à des organismes à but lucratif et à des mouroirs plutôt qu’à des lieux de guérison et de vie.