Le gouvernement gabonais impose aux opérateurs la mutualisation de leurs infrastructures. L’objectif est de mettre fin à la prolifération des pylônes pour construire un réseau plus respectueux de l’environnement, grâce à l’innovation technologique.
Le Gabon s’engage dans une voie plus écologique pour son développement numérique. La récente rencontre entre le Ministre de l’Économie numérique, les opérateurs Airtel et Moov Africa, et l’équipementier Huawei a fixé un cap clair. On se diregi vers la fin du « chacun son pylône » au profit d’une mutualisation des infrastructures.
Cette directive vise à réduire l’empreinte environnementale du secteur en limitant la construction de nouvelles tours, gourmandes en béton, en acier et en énergie.
Le partage des mêmes sites, devrait permettre aux opérateurs réduire non seulement la pollution visuelle, mais aussi leur consommation électrique globale.
La solution est autant technologique qu’écologique. Grâce à des innovations comme le RAN Sharing (partage des réseaux d’accès radio), les opérateurs pourront utiliser en commun non seulement les pylônes, mais aussi les antennes et équipements actifs.
Le résultat attendu est un réseau plus sobre en énergie, plus rapide à déployer et plus efficace.Cette stratégie est aussi un levier économique.
Les économies générées par cette mutualisation permettront de financer l’autre grande priorité à l’exemple l’extension de la couverture des zones blanches.
Le Gabon fait ainsi le pari d’utiliser la technologie verte pour accélérer son inclusion numérique. Les acteurs ont jusqu’au 16 juillet pour présenter leur plan d’action.
