Le Gabon poursuit ses réformes structurelles. Le Ministère des Comptes Publics a officialisé cette semaine la mise en place de nouveaux mécanismes de contrôle des établissements publics. Ce nouveau dispositif s’accompagne des réserves obligatoires afin de garantir une gestion budgétaire rigoureuse et transparente du budget.
Voilà qui devrait rassurer les Gabonais quant à la gestion du budget de l’état. Désormais, chaque établissement Publics devra obligatoirement signer un contrat annuel de performance avant toute mise à disposition des crédits.
L’information émane du service communication du ministère des comptes publics et de la dette.
Les administrations étatiques devront également déclarer des bilans et prévisions budgétaires sur cinq ans avec un suivi strict des Conseils d’Administration des Services Publics Personnalisés (SPP).
Par ailleurs, les recrutements seront impérativement soumis à une validation préalable du Contrôleur Budgétaire.
Des mécanismes de surveillance des établissements publics et des ressources qui rappellent la budgétisation par objectif de programme (BOP) implémenté en janvier 2025 et abandonné par l’ancien président Ali Bongo Ondimba en 2018.
Outre ces nouvelles dispositions de contrôle des crédits et des recrutements le Ministère des Comptes publics et de la dette souhaite constituer des »réserves budgétaires pour anticiper les aléas économiques ».
Toutefois, les réserves pourront être levées en cas uniquement d’une conjoncture favorable sous décision du gouvernement.
Pour les autorités, il s’agit avant toute chose du »renforcement de la stabilité financière, mais surtout d’optimiser l’utilisation des ressources publiques dans le pays.
Rappelons que la loi de finances 2025 prévoit un budget de 4 204,9 milliards FCFA, dont 1 204,8 milliards financé par la dette.
